Forêt de Fontainebleau, du côté de Bois-le-Roi
Dimanche dernier, il faisait un temps radieux. Ça tombait bien : Claudine et moi avions prévu emmener les enfants dans la forêt de Fontainebleau. Prudentes, nous avons pris le train, car qui dit weekend ensoleillé dit aussi retour dans les bouchons. En cinq minutes, nous étions à la gare de Lyon et une demi-heure plus tard, en gare de Bois-le-Roi.
(Je suis toujours étonnée par la présence des restaurants chinois dans les endroits a priori peu comopolites, comme celui-ci face au guichet de la Poste.)
La chance a voulu qu'il y ait marché pour nous accueillir et nous permettre de préparer un pique-nique de Rois et de Reines. À côté sur la place, un café pour se désaltérer avant de parcourir les deux kilomètres menant à la forêt.
Le petit Parisien s'étonne du silence, commence par se demander quoi faire, réclame un jeu vidéo, puis finit par profiter du soleil, des écorces, des bouts de bois, par construire une cabane-paquebot (son meilleur souvenir de la journée), par grimper sur des rochers et ne plus vouloir rentrer, évidemment... Les grandes prennent le soleil, profitent du silence (nous sommes seuls!), parlent et même lisent! Au bout de quelques heures de lézardage intensif, nous finissons par nous balader un peu.
La forêt est encore très peu verdoyante. C'est très étrange d'avoir chaud comme en été et de voir les arbres nus.
Ah, un peu de vert! Ça fait plaisir à voir...
Nous trouvons aussi quelques jonquilles sauvages, que nous cueillent nos fils et que nous avons toutes deux pour réflexe identique de mettre à notre oreille...
Le train de fin de journée nous berce vers Paris. Heureusement que le trajet n'est pas trop long. J'en connais qui dormiraient volontiers.
Pour finir, une photo de ces couleurs et tissus démodés que j'aime tant dans les vieux trains...