Un quart d'heure de liberté

Aujourd'hui, il fait 28 à Paris, alors je m'octroie un quart d'heure de liberté avant de récupérer Micha à l'école. Riche quart d'heure, où j'arrive à croquer deux mascarons, deux portails, trois Fred le Chevalier, un collage non identifié, un mur, un vélo sous une fleur, une porte et un monstre. Gros butin. Que je partage, donc. Dans l'ordre de récolte. Ne manque que le plan des rues pour que vous me suiviez pas à pas (idée à retenir pour un prochain billet).

Comments

[Flavie]

En ce qui concerne la démobilisation étudiante, c'est justement là-dessus que le gouvernement compte. Mais la Classe a la tête dure. Un terrain miné cette confrontation. Avec les bombes fumigènes lancées dans le métro, le mouvement perd du terrain. Si tu ajoutes les injonctions des étudiants contre la hausse, ça fait un sacré climat. Comme dit Lisa Leblanc, c'est de la marde.

[Flavie]

Je parle du sujet du tag et non du tagueur (ou de la tagueuse), bien entendu.

[Flavie]

Polaire était une petite chanteuse de Caf'con. C'est Willy qui l'a rendue célèbre. Colette et Polaire deviendront rapidement amies. Willy leur faisait porter des robes presque identiques et se promenait au Bois avec celles qu'il appelait ses «twins». Dans mon billet intitulé «Duos», il y a une photo de Polaire avec son boy par G.G. Bain.

[Sophie C.]

C'est terrible que ça stagne... Si l'été arrive et que le conflit n'est pas réglé, je crains pour le moral des troupes. Comment faire grève en été?

Le tag au cœur de la fleur est un tag que je vois souvent dans Paris, mais je ne connais pas le nom de l'auteur(e) : Polaire, dis-tu? J'ai cherché en ligne et rien trouvé sur une tagueuse qui porterait ce nom. Tu peux m'éclairer?

[Flavie]

Impossible de choisir, tant la récolte est riche. N'est-ce pas Polaire au coeur de la fleur ?

Oui, j'aimerais bien te suivre «pas à pas». Une visite commentée en quelque sorte.

Ici, les carrés blancs (réclamant un moratoire sur la hausse des frais de scolarité) sont en voie de remplacer les carrés rouges. Plus rien ne bouge. Sauf les balles de plastique...