Les derniers jours de septembre
Les semaines qui ont suivi l'anniversaire de Micha ont été occupées et peu propices à la photo. David était à Montréal, puis nous avons été atteints par divers virus, assez costauds pour traîner en longueur. Nous avons tenté une cueillette de pommes le samedi 24, toujours au Plessis. Je me suis traînée dans le verger telle la loque de base, mais je profite encore des délicieuses pommes cueillies ce jour-là, et ma table a été égayée de beaux glaïeuls durant une petite semaine. Jolis, mais fragiles, les glaïeuls...
Micha, sur le fameux tracteur du Plessis...
C'était l'automne au Luxembourg, et nous nous traînions toujours...
Le 28, un représentant de notre propriétaire, qui avait jusqu'au 30 septembre pour remplacer nos fenêtres (sous peine d'assignation au tribunal), est venu nous annoncer que le lendemain un artisan viendrait « modifier » nos fenêtres. Il est venu. Il n'a pas remplacé nos fenêtres. Non. Juste les carreaux. J'ai cru que c'était une blague. Mais non. Bref, pendant qu'il perdait son temps à casser un à un les carreaux de nos fenêtres (perte de temps, car ce sont les fenêtres, le problème, pas les carreaux), j'ai occupé le mien à déambuler dans mon quartier, qui recèle tant de beauté qu'il nous tient prisonniers.
Leo (même étêté) et Pipo sont toujours présents...
Cette petite affichette m'a fait sourire. Il paraît que les Français consultent beaucoup de voyants.
Les lycéens de Victor Hugo font grève pour soutenir les enseignants. Ils ont bien raison! On a coupé tellement de postes à l'Éducation nationale qu'il n'y a même plus de remplaçants en cas d'absence de l'instituteur ou du professeur. Par exemple, la semaine dernière, la maîtresse de Micha s'est absentée deux jours : eh bien, ce furent deux jours où ils se sont retrouvés à 47 dans la classe (exiguë) de grande section! Cette densité s'est ressentie sur Micha, qui a été à fleur de peau les deux soirs de ces jours-là.